Pas facile de rester optimiste par les temps qui courent et l’actualité qui chancelle sous les mauvaises nouvelles. Marie convoque l’Ecclésiaste pour ne pas tirer le rideau. 

Par Marie H.

Le long mois « Dry January » nous a laissés à sec mais en pleine forme, abstinence oblige. Février, le mois le plus court de l’année pointe son museau sucré : crêpes de la Chandeleur, baisers et chocolats de la Saint Valentin, amour et fantaisie.

Pourtant si on ne valse plus à Vienne, on meurt toujours en Ukraine ; la Turquie et la Syrie tremblent et pleurent leurs disparus. Quarante pays se mobilisent pour leur apporter aide et soutien. L’Amérique ignore encore qu’il n’existe qu’une seule couleur, celle du sang et que ce sang est précieux. Les Chinois « égarent » un ballon spécial météo (?) dans le ciel des Etats-Unis : absence de GPS ou curiosité malsaine ? En France, les ex-damnés de la terre, se demandent s’ils auront le loisir de profiter de leur vieillesse et défilent nombreux dans les rues de nos villes. Les migrants continuent d’affluer abandonnant leurs patries dévastées.

La terre se réchauffe, les cœurs ne sont pas à l’unisson. On songe au « no future » des punks du siècle dernier. La jeunesse claque des dents et le monde a froid. Faites vos jeux, rien ne va plus. C’est le moment de faire preuve de courage et d’être gais. Nos larmes ne sècheraient pas celles du vrai malheur. Aucun fardeau ne nous courbera, restons unis et solidaires.

Il y a longtemps que l’Ecclésiaste nous l’a dit : « Pour tous les vivants, il y a de l’espérance et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort ».