Voilà bientôt 6 mois que Catherine est soignée dans un centre de rééducation.
Les semaines défilent, mais le dimanche tout s’arrête.

Par Catherine Lenord

Dans la journée, je regarde souvent par la fenêtre de ma chambre en espérant y voir une forme de vie.
Hélas, je ne vois que du béton. Et le soir, je n’aperçois par les fenêtres que les ombres des habitants. Comme c’est triste !
La crise sanitaire nous a coupé du monde extérieur : aucune visite !
Les week-end sans  » kiné » nous semblent particulièrement longs…
Pour oublier, je marche dans le couloir pour voir s’affairer les infirmières et les aides-soignantes qui s’occupent des patients non autonomes matin et après-midi, et répondent en même temps aux appels des sonnettes.
Mon seul plaisir est d’apercevoir dans ce couloir un arbre revêtu de feuilles aux couleurs automnales.