C’est quoi le bonheur, auquel il faudrait tendre selon la doxa ? Ninja le décèle grâce à ces sens qui s’allument au bon moment.
Par Ninja.
Actuellement, malgré les difficultés économiques, sociétales, climatiques, il est de bon ton de trouver le bonheur immédiat, comme une injonction.
On entend souvent : « Ce n’est rien que du bonheur ». Les livres de développement personnel abondent, ainsi que les livres de recettes pour être heureux. J’en ai lu plusieurs, comme une nécessité, une curiosité du moment exprimée. Mais la finalité est souvent la même : on n’y trouve pas obligatoirement ce que l’on y cherche. Malgré tout, cela peut amener à des pistes pour cheminer…
Pour ma part, le principal bonheur, c’est d’être bien dans sa peau, comme une affirmation de soi évoluant avec l’âge et les circonstances, ainsi qu’apprécier la vie… quand s’arrête la souffrance.
Selon moi, le bonheur – en tant que tel – n’existe pas. En revanche, je crois car je les ressens, aux petits moments de bonheur très variés et émanant de nos cinq sens.
J’aime écouter la musique. C’est un transport, un voyage aux mille rivages.
J’aime admirer, contempler Dame Nature. C’est jubilatoire. Il m’est arrivé de pleurer sur un lever de soleil à Ajaccio !
J’aime ouïr les bruits de la nature. Entendre le vent dans les branches des arbres (dans les peupliers, c’est un son métallique), écouter la pluie sur les carreaux. Cela me rend nostalgique et romantique !
J’aime respirer des parfums gravés dans l’inconscient et qui rappellent de tendres amours. Je sens encore le parfum des livres au printemps !
J’aime savourer un bon plat et un bon vin, boire les paroles d’un contenu d’histoire, de poésie ! Cela me ravit.
J’aime tendre la main, parfois la serrer, prendre un enfant par la main,. Je rêve d’une ronde d’humanité.
J’aime fredonner ces quelques chansons :
Le petit bonheur, de Félix Leclerc
Le bonheur, c’est toujours pour demain, de Pierre Perret
2 minutes trente-cinq de bonheur, de Sylvie Vartan
Il est où, le bonheur ?, de Christophe Maé
J’ai lu Le bonheur était dans le pré, de Pierre Bonte
Je me répète cette phrase de Jacques Prévert : « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va ».
C’est à chacun de déguster sa petite madeleine de bonheur sans se sentir coupable…