Après « Here’s to you » de Joan Baez que nous présentait Martine et une comptine « en état d’ivresse » partagée par Marie, nous poursuivons notre série estivale, Ma chanson d’un été, avec les résidentes de la Rose des Sables qui plongent à leur tour dans ce jeu du souvenir.
Par Renée, Marie-Mad & Francine.
Renée : Je chantais « le chant du gardian » de Tino Rossi. Mon public c’était un troupeau de chèvres, je chantais pour elles en prenant un bâton qui me servait de micro. Mais je me prenais vraiment pour une chanteuse et les chèvres tournaient la tête pour m’écouter mais je ne sais pas si elles faisaient plus de lait.
Pour écouter « Le chant du gardian », cliquez ici.
Marie-Madeleine : Je ne suis pratiquement jamais partie en vacances, je vivais à la campagne et je m’y plaisais, j’aimais la nature, je m’y sentais tellement libre. Il m’arrivait de piquer les fraises du voisin et je me faisais enguirlander par mes parents.
J’aimais chanter à tue-tête, je me souviens de « la bohémienne aux grands yeux noirs ». J’aimais bien cette chanson, je la ressassais sans cesse. Cette année-là, on était en location chez une dame qui n’appréciait pas mon répertoire : « ne chante pas comme ça, tu vas t’esquinter la voix » ! Ca ne m’empêchait pas de chanter.
Pour écouter « La bohémienne aux grands yeux noirs », cliquez ici.
Francine : Quand j’ai passé mon bac, on écoutait surtout de la musette. comme « la java bleue ». Avec les copains et les copines, on devait passer le rattrapage et on avait prévu de partir camper tous ensemble pour réviser. Finalement, je n’ai pas eu le droit d’y aller mais les copains et les copines sont partis. Y’en a trois qui sont revenues enceintes. Je me souviens des garçons davantage que des chansons.