20 novembre 2020. Ce premier samedi de déconfinement permet à chacun, à Rouen et ailleurs, de profiter de restrictions allégées, en toute responsabilité.

Par Françoise F.

Ce matin, le dimanche suivant, je déplie le journal local.
Que vois-je ?                  
Une photo prise rue du Gros Horloge. Une foule pire que les jours de soldes ! Néanmoins, tous masqués.

Ce jour-là, nous avions prévu de profiter des 20 kms et 3 heures autorisés pour aller dans la Vallée de l’Andelle. 
Nous étions seuls sur un chemin de forêt… Et cependant masqués.

Pendant ce temps béni, vers 16 heures, pour la joie des commerçants, des gens masqués s’entassaient, coude à coude, dans le centre-ville.

Après ce temps de privation, on peut comprendre cette fièvre acheteuse amplifiée par les 50 % de réduction. Je suis contente pour ces commerçants et leur personnel qui ont longtemps souffert.

Les files d’attente s’étendent pour respecter les 8 mètres carrés par client.
(Je me demande comment ma mère aurait fait pour gérer son magasin de vêtements pour enfants, il était tellement petit que même une personne seule aurait pu y attraper la Covid ).

Dans le même temps : on apprend que seulement 30 personnes sont autorisées dans la cathédrale sur une immense surface.                  
Aucune logique dans ce confinement !

On peut s’inquiéter pour les personnels hospitaliers. 
Nous verrons dans quelques jours !

Puis viendront les fêtes.
Des asymptomatiques, contaminés sans le savoir, se réuniront en famille. 
Chers Papy et Mamie, vous recevrez le joli parfum Corona et quelques chocolats.
Bientôt, vous ne pourrez même plus sentir ni goûter.               
Protégez-vous et pas de big bisous.

Souhaitons la protection des dieux de la consommation !