Pourquoi l’abstention aux élections, qu’elles soient municipales ou présidentielles, est-elle devenue si importante ? Et si c’était était le signe d’un désamour pour la politique et d’une défiance envers la démocratie ? Comment redonner le goût de la chose publique et remobiliser les citoyens ? Et si les conseils de quartier devenaient un levier ? Une enquête en six épisodes.

Par Martine Lelait 

Un conseil de quartier vu du dedans 

Rouennaise depuis quasiment toujours, j’avais très envie de m’impliquer et de découvrir ces conseils de quartier. Aussi dès que j’ai pris ma retraite, j’ai postulé en ligne au travers de l’imprimé disponible sur le site de la Ville, après avoir pris connaissance de la Charte d’engagement du conseiller de quartier. Les formalités d’intégration sont simplissimes, en tout cas à Rouen : après une rencontre avec l’élu et la coordinatrice du quartier, on est invité à participer à la réunion suivante. Je n’ai pas connaissance que des candidatures aient été recalées, ni de numerus clausus qui conduise à refuser des personnes au-delà d’un certain nombre de conseillers.

Je n’ai participé que deux ans au conseil de mon quartier mais à l’heure du renouvellement, la Ville de Rouen mène une réflexion sur la démocratie participative et sur la manière de rénover cette participation citoyenne. Aussi m’a-t-il semblé judicieux de me pencher moi aussi sur ces conseils vus de l’intérieur

Déjà parus :
– A Rouen, le nouveau Maire à la reconquête des citoyens.      
– Un conseil de quartier, c’est quoi ?

Reste à lire les trois épisodes suivants : 
– Retour sur l’expérience rouennaise 
– Le bulletin, un outil suffisant pour communiquer sur le quartier 
– Des propositions pour l’avenir