Finalement, finalement, ce mot est présent, omniprésent dans notre quotidien comme un levain !             C’est un mot à jamais inscrit dans la mémoire individuelle et collective, non imaginative.

Je saisis la balle au bond, pour rebondir dans mes souvenirs, je vais jouer à déconfiner mes nœuds existentiels, au goût de fiel, toutes mes indigestions de ma nature bilieuse afin d’être plus heureuse.

Dans ma tête déconfite, s’agitent des blessures narcissiques, un cirque infernal où je tourne en rond sur mon cheval de bataille que je vais gagner !

Je vais réapprendre à respirer à plein poumon, oxygéner chaque jour un nouvel air, chantant en mon cœur, dégageant des bulles de bonheur.           
Comme dans les sauts d’obstacles, je vais sauter les barrières de mes croyances ancestrales pour éradiquer le mal, ce virus « spartiate » je ne le veux plus dans mes pénates.

Je vais porter un autre regard sur les choses de la vie, les êtres vivants, les évènements, vivre intensément le présent, en conscience, en présence.

Comme il n’y a pas qu’une vie dans la vie je vais vous écrire mon nouveau roman, être moins morose avec des mots « roses », chanter à nouveau « l’eau vive » et l’espérance qui nous empêche de tomber du nid comme disait Guy Béart !              
Toutes ces heures creuses, vinaigrées, je vais les assaisonner d’heures exquises qui nous grisent ! Je ne vais pas faire grise-mine, je vais jeter ce brout infâme venu du plus profond de mon âme !           
La méditation sera mon livre de chevet, je m’endormirai dans le manteau de la nuit, oubliant moult soucis.

Lecture, écriture continueront à être mes nourritures terrestres, célestes, je serai enfin plus leste, je partirai dans la montgolfière de ma légèreté insoutenable de l’être…

Je vais incarner Ninja, qu’importe si je suis une tortue, maintenant je ne suis plus « torturée », mais enfin déconfinéebas les masques !

Ninja – 21 avril 2020