Comment aborder 2025 ? Marie suggère de ne pas faire le pas de plus qui nous précipiterait vers l’abîme.
Par Marie H.
Une année de larmes pour ceux qui essaient de survivre sous les bombes et les cyclones. Nous, ici, en France, nous nous réjouissons de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, de la générosité planétaire qui a permis ce miracle. Nous avons admiré et applaudi sans réserve le savoir-faire et le courage des artisans et des entreprises engagés dans ce « challenge ».
Ecce homo, voici l’homme, le pire et le meilleur. Je me souviens d’un ami anglais dont les parents écoutaient Mozart dans leur cave pendant le Blitz. La musique de Mozart leur rappelait que dans l’humanité coexistaient des hommes capables de semer la mort et d’autres, plus rares, de créer des œuvres, si belles, qu’elles pouvaient nous aider à vivre le pire.
Au seuil de cette nouvelle année, nous faisons tous des vœux pour une paix durable et une entraide généreuse venant sauver ceux qui ont tout perdu et errent dans les ruines.
L’humanité a survécu à des siècles traversés de drames sanglants, souvent engendrés par des idées toxiques dont elle a su se débarrasser ; elle a poursuivi son chemin jusqu’à nous. Et même si elle doit faire face à de nouveaux dangers, souhaitons-lui plus de sagesse afin d’éviter des luttes fratricides.
Certains nous crient que nous courons vers l’abîme, à nous de ne pas faire le pas en avant qui nous y précipiterait.