L’actualité est sombre et met du plomb dans les idées. Ninja résiste en taquinant les expressions françaises autour du mot « pied ». Quel pied ! 

Par Ninja

Aujourd’hui, il pleut. Ce n’est pas le pied. Je suis venue à pied, et j’ai mal aux pieds, car j’ai les pieds plats. C’est casse-pied ! De plus, je n’ai pas le pied marin. Autrement dit, je n’ai pas pris mon pied en venant à l’atelier, bien que j’en mette quelques-uns sur un piédestal.

En venant, j’ai rencontré un va-nu-pieds, qui n’a pas de pied-à-terre. C’est casse-pied pour lui, mais il n’a pas besoin de chausse-pied. Quand on lui donne une petite pièce, il met alors ses pieds en éventail. A côté de lui, il y a toujours son verre à pied, car c’est le vin qui le maintient. Pourtant, son père avait fait des pieds et des mains pour qu’il s’en sorte. Hélas ! Le pauvre était bête comme ses pieds… noirs de crasse ! Il se prenait toujours les pieds dans le tapis, depuis que son frère, petit, lui avait fait un croche-pied.

Mais ce frère, lui, avait trouvé chaussure à son pied avec une pédicure qui, pourtant, n’avait pas d’allure, toujours habillée en pied-de-poule, habitant un plain-pied dans une résidence nommée : les Pieds nickelés !

Manque de bol, elle vient d’être mise à pied de son travail, et s’est tirée une balle dans le pied. Je vous le répète : « C’est pas le pied ! »

En attendant, je vais repartir à cloche-pied pour retrouver mon pied-à-terre, et manger des pieds de cochon. C’est bon !