Humeurs

C’est devenu un tic de langage : pour donner de l’importance à un mot, on le fait enfler avec le préfixe « hyper ». Qu’est-ce que cela cache ?

Tandis que l’actualité du monde tonne, parler de l’automne nous offre un petit répit. Ninja, l’esprit poétique, ne cède par à la langueur monotone du moment. Quand vient la saison des colchiques, la voilà qui devient championne de rimes en « onne ».

Le temps passe mais les émotions restent. Se référant à Georges Pérec, Marie inventorie quelques grands moments de son existence où l’homme a brillé pour son courage ou engagé le monde dans le chaos.

Quatre copines évoquent l’une des figures de leur adolescence : Françoise Hardy. Elles lui rendent hommage en écoutant l’une de ses derniers disques. 

A chacun ses goûts musicaux. Les Finlandais feraient bien s’en souvenir plutôt qu’obliger les jeunes à déguster de la musique classique sur leurs plages. 

Quand Marie disserte de littérature avec sa copine Rose, cela convoque Saint-Simon, Annie Ernaux et Michel Audiard. Vive la culture ! 

Accueillir les animaux domestiques dans les maisons de retraite avec leurs maîtres ? Thésy Bionnier vient de nous donner son point de vue (https://www.lescurieuxaines.fr/des-animaux-en-ehpad-vraiment)… Marie nous rappelle à présent que chats et chiens étaient ennemis pour la vie, l’avions-nous oublié ? Un regard décalé sur la nouvelle « loi du bien vieillir ».

Le voyage du président Xi Jinping en France et son déplacement dans les Pyrénées ont étonné Isabelle. Et pendant ce temps, l’Europe peine à dialoguer. 

La mort fait peur. Et plutôt qu’amadouer cette étape inéluctable du parcours d’un être humain, en cherchant à comprendre ce qui se passe au moment de l’agonie, on la hâte. Réflexion sans complaisance d’une octogénaire.

Et si la loi sur la fin de vie, dont Emmanuel Macron a dévoilé les contours début mars et qui doit faire l’objet d’un examen parlementaire à partir du 27 mai, était envisagée par les mots qu’on utilise pour parler de la fin ? C’est le chemin suivi par Yvonne.